Au vacarme
au rugissement, si l'on donnait un corps ...
Ce vœu du poète Henri Michaux, tout porte à croire que c'est à l'oreille de Hortense Yé qu'il a été murmuré. Car dans sa peinture, le grondement de la révolte, les tumultes de la vie intérieure et les cris de joie s'incarnent dans les corps. Des corps qui tourbillonnent, entre présence et disparition, et qui composent une mélodie vibrante de sensibilité, de sensualité. Dans cet univers en perpétuel mouvement, tout en nuance, il faut prêter l'oreille aux émotions qui affleurent la toile et qui éraflent la peau.